Conférence APEPA

La conférence destinée à un large public a permis de découvrir des méthodes et des philosophies qui aident à travailler avec enfants et adultes autistes.

Nous avons eu une introduction de méthodes comme ABA avec leur historique et la manière dont cela fonctionne en sachant qu’il existe des journées de formation et même des années d’études pour maitriser les méthodes.

Je regrette que les introductions ont été trop rapides et que nous n’avons pas pu poser des questions.

En deuxième partie, nous avons eu l’occasion d’être répartis en ateliers. J’ai choisi un premier atelier qui explique l’apport de la technologie pour les personnes autistes. Les applications présentées étaient essentiellement axées sur le PECS adapté à différentes tablettes.

Le deuxième atelier parlait de la méthode ESDM ou le modèle de Denver. Pour moi, elle n’était pas très intéressante car elle ne me concerne peu. Cette méthode consiste à répondre aux besoins des enfants d’âge préscolaire en travaillant sur l’engagement social et l’imitation, les interactions et la communication qui ont pour objectif de développer le langage. Le modèle est initialement conçu pour travailler avec des enfant de 12 mois. Etant institutrice primaire, il est peu probable de que je travaille avec cette tranche d’âge. Cependant, s’il fallait une continuité dans la méthode ou que l’on me demande de travailler avec des petits dans le cadre du métier d’orthopédagogue, il se peut qu’il soit intéressant de suivre une formation. Point négatif est que cette formation ne se donne pas en Belgique et coûte excessivement cher. Je me pose alors la question : pourquoi créer une méthode qui serait sans doute utile d’instaurer dans un cadre pédagogique pour aider les tout-petits autistes, dont la formation est hors de prix? Seuls les personnes « riches » peuvent alors l’utiliser? N’est-ce pas un peu discriminatoire?