Anamnèse

En psycholing, notre dernier cours a été très instructif car il nous a permis de comprendre ce qu’est une anamnèse.

Pratique habituelle pour les logopèdes, ce n’est cependant pas un réflexe chez les institutrices qui n’utilisent pas les anamnèses. Nous sommes dans le milieu pédagogique et nous nous basons sur les PI. Pourtant, un orthopédagogue se doit de maîtriser cette pratique pour comprendre les personnes qu’il devra aider. L’anamnèse va permettre d’analyser les comportements et d’éventuellement interpréter certains signes qui seraient en corrélation avec le vécu de la personne.

Après les exercices en cours, j’ai écrit un essai d’anamnèse en reprenant les données exprimées :

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Il est important de signaler que la forme de l’anamnèse dépend pour chaque personne. L’important est de retrouver rapidement les données importantes concernant le sujet.

 

Voici des documents reprenant les données à intégrer dans une anamnèse :

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La fratrie

La fratrie a sa place et a un rôle très important lorsqu’un enfant porteur d’un handicap arrive dans la famille. Les enfants nés avant peuvent être décontenancés pour plusieurs raisons:

  • Ils voient la peine de leurs parents lorsque le diagnostic tombe;
  • Il est important qu’ils comprennent ce qu’il se passe. Dans la mesure du possible, leur expliquer clairement que leur frère ou sœur a une déficience avec des mots simples;
  • Si la fratrie est dans l’incompréhension, les frères et sœurs peuvent se sentir responsables;
  • Les sentiments qui reviennent régulièrement dans la fratrie sont : injustice, ont un sentiment de manque (frère ou sœur « normal(e) » pour jouer avec, parents peut-être moins présents,…), impuissance face au regard extérieur et culpabilité;
  • Les frères et sœurs s’imposent d’être parfaits pour ne pas être une charge pour les parents;
  • Les membres de la fratrie peuvent devenir matures plus rapidement à cause des responsabilités qui leur sont imposées ou qu’ils s’imposent à eux-mêmes;
  • La fratrie peut aider l’enfant avec une efficience intellectuelle a progressé par le contact régulier, la communication dans un milieu sécurisant qu’est la sphère familiale. Cela aide à la socialisation et à avoir des moments de complicité qui permettent de développer des compétences relationnelles.

Suite au témoignage d’une soeur d’un enfant avec efficience intellectuelle et d’une représentante de l’association FratriHa, j’ai constaté que le rôle de la fratrie dans le développement social, cognitif et émotionnel de la personne est primordial. Cependant, cet enfant peut mettre à mal l’équilibre de la famille d’où l’importance d’une aide extérieure pour comprendre l’enfant atteint d’un handicap intellectuel et de ses frères et soeurs sans handicap.

Les échanges (questions, explications, tolérances,…) entre les parents et la fratrie restent importants pour un bon équilibre.

Site de FratriHa: http://www.fratriha.com/

Sources consultées:

Klinger-Delarge, O. (2013). « 100 idées pour accompagner les enfants déficients intellectuels », Paris: Editions Tom Pousse.

Juhel, J-C. (2016) Le personne ayant une déficience intellectuelle », Laval : Chronique Sociale

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Analyse – déficience motrice

Je ne connaissais que peu de choses sur la déficience motrice. Après cette introduction au cours, nous avons appris  :

  • Le vocabulaire spécifique au handicap physique
  • Les différents niveaux de handicap physique
  • Les différentes maladies provoquant la déficience
  • La prise en charge des personnes IMC
  • Où en est l’inclusion dans la société pour la personne avec déficience motrice

J’aimerais ajouté à cela, et notamment pour répondre au dernier point, le travail réalisé pour le cours de sociologie: accessibilite-defre-pour-personne-en-situation-de-handicap-corrige

Nous devions effectué un exercice comme si nous étions en infirmité motrice pour évaluer le niveau de structures mises en place à Defré. Nous avions constaté qu’il était très difficile d’accueillir une personne avec une déficience motrice dans notre école sans que de grands aménagements soient faits.

Je conseillerais également la lecture du livre: Rondal, J.-A. (2001). Manuel de psychologie des handicaps : sémiologie et principes de remédiation, Sprimont : MARDAGA. pp. 253-262

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Dysphasie

Après une explication théorique sur ce que sont la dysphasie et l’aphasie nous avons du réaliser des exercices. L’une des questions posées était : Comment imaginez-vous l’entrée à l’école primaire d’un point de vue de l’apprentissage de la lecture?

Nous avons trouvé quelques mots-clés pour y répondre :

  • méthode synthétique
  • gestuelle
  • Imagier
  • geste graphique…

Je propose de reprendre une progression développée par un institutrice qui a longtemps travaillé en classe de langage dans l’école spécialisée « Les Cerisiers » à Marcinelle: Sabine V. pour expliquer une manière de travailler en cours de français avec les jeunes élèves:

  1. travailler la perception : il faut nommer les choses
  2. Faire attention aux jeux utilisés
  3. Il faut adapter son mode de communication suivant les possibilités des élèves. Puis, parler avec lui de plus en plus normalement (inclusion des déterminants, phrases complexes,…)
  4. Retirer les mots « parasites » (le, la), faire attention aux mots à double sens (as)
  5. Si l’enfant est dysorthographique, il faudra faire des gestes
  6. Mettre le sens le mot et pas sur l’ensemble de la phrase (dire « chat mal  » et non « le chat a mal »)
  7. Ne pas se fixer sur la faute mais sur le sens
  8. Avec les petits, ne pas faire appel à l’image mentale
  9. Les verbes sont mimés (on mime l’action) mais on dessine les noms
  10. Il faut tout signer, même les lettres muettes (mais ne pas les oraliser)
  11. utilisation des pronoms personnels comme « il » ou « elle » seulement quand la conjugaison est vue
  12. « est, « as », « a »,…+ participe passé seront introduis dans des phrases lorsque l’enfant est prêt à aborder la grammaire
  13. Ne pas gester les sont tels qu’il sont écrits. Par exemple, le mot « son » est différent si on geste chaque lettre puisque cela voudrait dire que l’on entend le son « n ». Il faut donc faire le geste du son « on ».

Pour une dictée, différentes choses pourraient être mises en place, en voici un exemple :

On utilise la gestuelle muette + des gommettes + des illustrations 

-> On donne le mot sans oraliser

  • D’abord, l’enfant prend les lettres écrites sur gommettes (1 lettre par gommette)
  • Puis utilisation des lettres sur gommettes et on fait écrire l’enfant à côté.
  • Enfin, utilise les lettres sur gommettes, l’enfant écrit le mot puis le dessine.

Lors d’une auto-dictée on donne le mot et l’image utilisée habituellement en classe. L’enfant va alors lire le mot, faire le geste sans oraliser, relire le mot et puis l’écrire.

Seulement après ces deux étapes acquises (dictée et auto-dictée) on passera à la dictée oralisée et à la dictée à l’adulte sans geste.

Pour aider les enfants avec des troubles d’apprentissages, elle utilisait également la méthode Borel-Maisonny. 230-les-dysphasies

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Dyspraxie

Après avoir réalisé une mindmap pour le cours de psychopathologie, j’ai souhaité en réaliser un autre pour la dyspraxie. Cela m’a permis de revoir les notions vues en cours et d’en intégrer des nouvelles sur base du libre de M-J Petiniot « Accompagner l’enfant atteint de troubles d’apprentissage ». Je trouve cette forme simple et claire car elle reprend les mots clés pour désigner ce trouble qu’est la dyspraxie.

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Dyscalculie

J’ai apprécié le cours de dyscalculie pour plusieurs raisons :

  • C’est dans la continuité de ce que j’ai vu dans mes études d’institutrice primaire.
  • J’ai appris à perfectionner les activités pour que cela convienne à des enfants dyscalculiques ou avec des difficultés voire des appréhensions à travailler avec les nombres.
  • Nous avons vécu toutes les activités ensemble en s’observant et en observant les autres.
  • Nous avons pu travailler par essai/erreur puis raisonner pour comprendre la logique de l’activité. Cela peut aider à développer un esprit scientifique.
  • En lien avec la psychomotricité, il est possible d’utiliser son corps pour apprendre à maîtriser la signification des nombres, même au-dela des maternelles. Bien sûr, nous avons appris cela durant les études d’institutrices primaires ou maternelle, mais dans ce cours nous avons appris une nouvelle manière de travailler avec le corps.
  • Nous le savions déjà cependant, il est bon de répéter que les jeux sont une grande source d’inspiration pour travailler les nombres. J’ai offert à une petite fille, qui avait 5 ou 6 ans à l’époque, le jeu « Dino des Chiffres ». L’enfant n’avait pas spécialement de difficultés mathématiques mais les parents avaient souhaités un jeu qui serait « instructif » et avec lequel elle pourrait s’exercer. « Dino des chiffres » est un memory où l’enfant doit retrouver le schème dessiner avec des objets de manière cohérente (par exemple deux bottes pour le nombre 2) et l’associer avec la carte « nombre » (dans ce cas-ci, 2). Un + pour ce jeu est qu’il peut se jouer seul. L’enfant joue contre un dinosaure. Si elle trouve plus de carte memory que la taille du petit personne (un dinosaure en bois) elle gagne la partie. Par contre, si elle tombe sur les 5 cartes dinosaures, elle perd la partie. Il peut certainement être adapté aux difficultés d’un enfant dyscalculique.Ce cours a permis de se rendre compte de l’importance de la maîtrise des bases. Alors que je donnais cours en 6ème primaire, beaucoup d’élèves avaient des difficultés pour calculer mentalement ou pas écrit. Ils n’avaient pas les bases. Les types d’exercices que l’on a découvert en classe (combinatoire, représentation du nombres, le continu et le discontinu,…) pourraient les aider à comprendre ce qu’ils font lorsqu’ils calculent. Je remarque qu’en primaire, beaucoup d’enfant ont des difficultés à comprendre la consigne et cela peut être pour plusieurs raisons : lecture du français, manque d’attention, ne comprend pas comme réaliser une procédure, ne comprend pas le vocabulaire mathématique,… En réalisant des ateliers concrets/semi-concrets de manière régulière même jusqu’à la 6ème primaire peut aider beaucoup d’élèves à avoir un raisonnement mathématique plutôt que de les plonger trop tôt dans des calculs plus abstraits. La progression du concret vers l’abstrait se fait beaucoup trop vite en primaire (de ce que j’ai pu remarqué, sans doute que ce n’est pas le cas dans toutes les écoles). Adapter les stratégies d’apprentissage est donc important pour aider les élèves en difficulté.

Je continuerai ce cours pour les options. J’espère en apprendre plus pour aider les élèves en difficultés d’apprentissage en mathématique qu’ils soient réellement discalculiques ou non.

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Ne dit-on pas compter les moutons?

Dyslexie

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Définition de la dyslexie d’après le livre « Accompagner l’enfant atteint de troubles d’apprentissage de Marie-Jeanne Petiniot :

La dyslexie est l’expression d’un trouble durable du langage, chez des personnes pour qui l’apprentissage et la maîtrise de la lecture sont problématiques. Ce trouble est totalement indépendant d’une déficience intellectuelle. On parle dans ce cas de troubles d’apprentissages.

Après avoir vu en long et en large le modèle de lecture à deux voies dans ma formation initiale et revu en spécialisation, nous avons abordé les trois formes de dyslexie (phonologique, de surface et mixte) et les difficultés d’une personne dyslexique en cours.

J’ai décidé d’aller plus loin en me basant sur le livre de M-J Petiniot.

Nous savons clairement qu’une personne dyslexique a des difficultés qui touchent à la lecture. Cependant, des caractéristiques sont différentes suivants le type de dyslexie. Par exemple:

les caractéristiques d’un enfant ayant une dyslexie phonologique (D’après M-J Petiniot):

  • Il préfère les activités non-auditives car il a des difficultés à distinguer les phonèmes du discours;
  • Il a une meilleure compréhension en lisant silencieusement qu’à haute voix car il a des difficultés à associer les lettres et mots écrits à ceux entendus;
  • Il a une préférence pour les médias visuels (journal, télévision,…);
  • Il a une mauvaise souvenance des mots courants dans les conversations;
  • Il a un meilleur souvenir des notions enseignées (plutôt que celles apprises par coeur);
  • Il a besoin de prendre des notes pour se souvenir des informations;
  • Il a une meilleure intégration des consignes visuelles;
  • Lorsqu’il relit, l’enfant lit ce qu’il croit avoir écrit et non ce qu’il a écrit.

Par contre, voici les caractéristiques d’un enfant ayant une dyslexie de surface:

  • Il a des difficultés à copier du tableau à la feuille ou d’une feuille d’un autre;
  • Il confond les lettres majuscules et minuscules;
  • Il a une appropriation compromise des cartes géographiques;
  • Il a une mauvaise orientation même dans l’espace vécu;
  • Il a une meilleure épellation à voix haute;
  • Il a des difficulté à copier les chiffres et les symboles;
  • L’oublie de mots et le saut de ligne par écrit est fréquent;
  • Il commence une feuille d’exercices n’importe où et oublie les exercices voire de retourner sa feuille;
  • Son articulation est excessive en lecture silencieuse;
  • Il a une excellente mémoire auditive;
  • L’enfant lit tout ce qu’il croit avoir écrit, mais sa relecture est inefficace.

Tout cela a des conséquences sur les apprentissages :

  • Retard du développement du langage;
  • Problème de concentration;
  • Mémoire à court terme fragile;
  • Trouble de l’environnement spatial et de l’organisation temporelle/ du rythme;
  • Dyschronie;
  • Trouble de la latéralité;
  • Défaut de la perception auditive/visuelle;
  • Trouble du schéma corporel;
  • Déficience de la fonction symbolique;
  • Développement affectif et social perturbés;
  • Manque de confiance en soi;
  • Trouble de l’apprentissage des langues étrangères.

Malgré tout, le dyslexique pourra posséder des « dons » ou des « talents » particuliers à ce troubles. En voici quelques exemples:

  • Don d’utiliser l’aptitude du cerveau pour transformer ou créer des perceptions;
  • Don pour la représentation en 3D;
  • Hyperconsicence de l’environnement;
  • Curiosité importante,
  • Pense en mode imagé;
  • Grande intuitivité et perspicacité pour résoudre des problèmes;
  • Pensée et perception en utilisant tous les sens, haut niveau de performance en géométrie et aux jeux de stratégie;
  • peut vivre ses pensées comme une réalité;
  • Beaucoup d’imagination;
  • Grande conscience sociale et empathie.

Je tenais à mettre en évidence les talents d’une personne dyslexique. J’ai dans mon entourage un ami dyslexique (avec d’autres troubles associés) et qui, grâce à ses talents, au soutien de sa famille, des enseignants et de l’école, et à sa grande motivation a réussi à faire le métier qu’il voulait. Il est évident que le soutien de son entourage et les rééducations avec les logopèdes pendant des années ont joué dans sa réussite scolaire et professionnelle.

Les troubles de l’apprentissage ne doivent pas toujours être considéré comme un frein. C’est en observant les talents des enfants (car ils en ont tous!) et en les utilisant pour améliorer leurs difficultés et leurs donner confiance en eux.

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source: Petiniot, M-J., (2015). « Accompagner l’enfant atteint de troubles d’apprentissage », 2ème ed., Lyon: Chronique Sociale.

Troubles de l’attention – analyse réflexive

Mes observations en stage :

J’ai eu l’occasion de rencontrer des enfants diagnostiqués avec troubles de l’attention et hyperactifs lorsque j’étais en stage. Ces enfants étaient sous médication car il n’était pas possible pour eux de se concentrer sur leurs apprentissages. Par rapport aux médicaments comme la rilatine, je vous renvoie à ma réflexion pour le cours de déontologie : https://chaortho.wordpress.com/2016/10/20/reflexion-deontologique/

En cours:

Au dernier cours sur les troubles de l’attention nous avons rappeler les différentes fonctions attentionnels et fonctions exécutives. A partir de cela, nous avons réalisé un travail en trouvant plusieurs activités basées sur le canal visuel et travaillant chaque fonction.

Voici le document : exercices-troubles-de-lattention