Troubles oppositionnels

 

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Réflexion/ce que j’ai appris :

Les troubles du comportements et de la communication sont appelés les troubles oppositionnels avec provocation et les troubles des conduites.

Je ne connaissais pas du tout le sujet. Le peu dont j’avais entendu parler était de la part d’une maitre de stage qui, avant de travailler en première primaire, était dans une école d’enseignement de type 3. D’après elle, les enfants à troubles oppositionnels étaient très difficiles mais il suffisait d’apprendre à les comprendre, s’adapter à eux (dire les mots justes, ne pas leur tourner le dos, ne pas se contredire…)

Le sujet m’a intéressé dès le début du cours. Les points qui m’ont marqués sont :

  • Analyser le vécu de l’enfant sans que cela devienne un jugement
  • Comprendre chacune de ses interactions pour réagir de la meilleure manière possible
  • Comprendre que les comportements de l’enfant ne représentent pas nécessaire ce qu’ils pensent : les mots correspondent pas toujours aux actes et à la symbolisation.
  • Les manifestations des provocations peuvent être variées : active (hurler, frapper, manifester de la violence, …) ou passive (inhibition, pas d’interaction, mutisme,…), être dans l’opposition,…
  • Les troubles apparaissent surtout à cause d’un manque de sentiment de sécurité
  • Ces enfants sont très égocentrique avec difficulté à accepter la frustration
  • Certains ont un trouble oppositionnel avec une intelligence normale, d’autres avec une déficience intellectuelle
  • Ils ont un sentiment d’injustice constant
  • Les causes du développement de ce trouble est multifactoriel: biologique, psychologique, environnemental, physiologique, hérédité.

J’ai eu l’occasion en stage d’observer différents élèves avec une déficience intellectuelle qui ont des troubles oppositionnels avec provocation. Sans citer le nom des élèves, voici quelques manifestations que j’ai observés (pour la quasi totalité) ou que l’on m’a expliqué :

  • Marcher en arrière
  • Ne plus parler et se cacher
  • Être violent : lancer les objets, essayer de mordre ou de frapper
  • Frapper continuellement la main sur la table pour qu’on s’en occupe (une manière de communiquer)
  • Rester tout le temps coller à une personne en l’interpellant continuellement
  • Faire exprès de ne pas exécuter une consigne simple et provoquer
  • Répondre intentionnellement autre chose de ce que l’on attend et ce de manière répétitive
  • Faire des renvois bruyants/ gaz (pour porter l’attention sur soi

Le référent peut réagir de différentes manières suivant l’élève :

  • Répondre à son besoin avec une explication verbale;
  • Demander à l’élève d’exprimer son besoin ou son sentiment de manière différente (verbale/signé);
  • Le nier lorsqu’il est insistant;
  • Forcing : obliger l’élève à se déplacer ou à arrêter en lui parlant (parfois physiquement si l’élève se met en danger ou met en danger d’autres personnes lorsque c’est possible);
  • Ne pas réagir à l’encontre de l’élève mais le laisser dans une pièce seul et veiller à ce que les autres personnes/élèves ne soient pas près de lui lorsqu’il est dans une phase violente;
  • Avoir une explication avec l’élève après une phase violente.

C’est sur le terrain que l’on apprend à gérer et à comprendre les personnes avec des troubles oppositionnels. Il est parfois très difficile de raisonner une personne dans une phase violente ou en pleine angoisse. La priorité restera de veiller à ce que personne ne soit blesser et à continuer à montrer que l’on reste un référent et une personne qui procure la sécurité en imposant des limites et en s’imposant lorsque les manifestations des troubles surviennent.

 

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Recherches personnelles:

site québécois qui reprend tout ce qui a été dit en cours avec quelques approfondissements:  https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/

Site français : http://www.dys-positif.fr/trouble-oppositionnel-mieux-comprendre-les-comportements-opposants/